Aérogommeuse pour bois

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Imagine la caresse d’un souffle précis qui révèle la beauté originelle d’un chêne ancien : en quelques minutes, l’aérogommeuse bois efface vernis, salissures et vieilles peintures sans malmener la moindre fibre. Grâce à son jet ultra‑fin, cette décapeuse bois offre un travail trois fois plus rapide qu’un ponçage manuel, tout en garantissant un résultat professionnel digne des ateliers de restauration. Besoin d’un gommage du bois propre, écologique et sans poussière ? Découvrez notre sélection et redonnez vie à vos meubles et charpentes dès aujourd’hui.

Comment fonctionne une aérogommeuse ?

L’aérogommeuse projette un mélange d’air comprimé et d’abrasif fin à basse pression (0,3 – 3,5 bar) à travers une buse spécialement calibrée. Contrairement au sablage classique, la pression réduite et la granulométrie maîtrisée des médias préservent les fibres : le vernis, la cire ou la lasure sont décrochés couche par couche sans creuser le matériau. Un compresseur fournit l’air, la cuve dose la quantité d’abrasif, puis un tuyau antistatique conduit le flux jusqu’au pistolet de gommage.

Puissance & débit : quels critères pour le bois ?

• Débit d’air : 250 – 450 L/min utiles pour la majorité des essences (pin, chêne, hêtre). Un débit plus élevé accélère le travail sur poutres massives ; en dessous, le jet manque de constance.
• Pression de travail : 1 bar suffit pour un meuble plaqué ou sculpté ; 2 – 2,5 bar pour des volets résineux ; jusqu’à 3 bar sur une charpente externe très encrassée.
• Puissance moteur du compresseur : 2,2 kW (3 ch) mini pour un usage ponctuel, 4 kW (5,5 ch) si vous prévoyez des sessions prolongées.
• Cuve d’abrasif : 18 L couvrent la plupart des projets domestiques ; 30 L+ évitent des recharges constantes sur chantier.

Choisir son abrasif

Astuce : stockez les sacs dans un endroit sec ; même 2 % d’humidité réduit le débit de 25 %.

Entretien & pièces d’usure

• Buses : céramique ou carbure de tungstène. Contrôlez leur diamètre tous les 20 kg d’abrasif ; dès qu’il a pris +0,5 mm, remplacez‑les pour conserver la précision.
• Tuyau : vérifiez les craquelures ; un tuyau poreux entraîne une chute de pression.
• Cuve & vannes : rincez à l’air sec pour éliminer les poussières abrasives ; lubrifiez les joints pour éviter les prises d’air.
• Filtre du compresseur : changez‑le selon préconisation (souvent 500 h) pour maintenir un flux régulier et propre.

Tableau : taille de buse vs finesse de décapage

* Vitesse d’enlèvement : quantité de revêtement retiré par minute.
** Finesse de surface mesurée visuellement après brossage léger.

Foire aux questions

L’aérogommage abîme-t-il les poutres anciennes ?

L’aérogommage n’endommage pas les poutres anciennes, à condition d’adopter des réglages adaptés. Travaillez à moins de 1,2 bar avec un abrasif garnet 80 µm et maintenez la buse à 10–12 cm. Le jet arrache les contaminants sans creuser les cernes tendres. Après le gommage, un simple brossage nylon suffit à refermer la fibre. De nombreux charpentiers l’utilisent sur des pièces du XVIᵉᵗᵉᴇ siècle sans perte de résistance.

Bois verni vs bois brut : même réglage ?

Pas tout à fait. Un bois verni possède une couche de finition dure qui exige 0,3 bar de plus qu’un support brut pour obtenir un enlèvement régulier. Baissez l’apport d’abrasif (molette à 30 %) pour éviter de strier le bois mis à nu. Sur bois brut, restez proche de 1 bar et ouvrez légèrement la diffusion (40 %) afin de nettoyer sans ôter de matière. Conservez la même granulométrie 80 µm.

Peut-on utiliser la même machine pour le métal ?

Oui, la même aérogommeuse peut traiter le métal, mais il faut changer deux paramètres : la pression et l’abrasif. Montez entre 3 et 5 bar, passez sur un garnet 120 µm ou corindon fin et vérifiez que vos buses sont en carbure pour résister à l’usure accrue. Purgez toujours le circuit pour éviter qu’un résidu ferreux ne contamine vos projets bois. La polyvalence est donc réelle, dans les limites du réglage.

Quelle pression minimale pour du chêne ?

Pour du chêne, une essence dense à pore serré, commencez vos essais autour de 1,5 bar. En dessous, l’enlèvement est trop lent ; au-delà de 2,5 bar vous risquez de relever la veinure. Combinez une buse de 3 mm avec un garnet 80–100 µm et gardez un angle de 30° : la couche de vernis saute proprement et la surface reste prête pour l’huile ou la cire, sans microfissures.